Nous sommes habitués dans nos régions tempérées à voir des « bombus » ou bourdons, mais comment ne pas s’étonner de leur présence en Arctique, environnement que l’on imagine difficilement recouvert d’une flore importante. Or c’est pourtant le cas sur le Groenland en été. Le Groenland est une île, recouverte d’un glacier. En été les zones autour du glacier se recouvrent d’herbe et de fleurs, la toundra dont la particularité est d’avoir une unique strate végétale (strate basse) composée d'herbacées et de sous-frutescentes. En d’autres termes, il n’y a ni arbres, ni arbustes au Groenland. En revanche, il existe une variété importante de fleurs dont l’épilobe, la linaigrette, le pavot arctique….pour n’en citer que quelques unes.
Dans cet environnement, la présence de ces bourdons n’étonnera pas, pas plus que celles de mouches, de moustiques et de la centaine d’espèces d’insectes que l’on y compte. En revanche, cela n’explique pas comment les insectes non-migrateurs peuvent survivre à l’hiver et aux températures avoisinant les -50°C ? Leurs habitats hivernaux et le parasitisme de certains peuvent expliquer une partie de leur résistance aux températures extrêmes, mais cela ne suffit pas. L’autre partie de l’explication doit résider dans leur biologie qui encore aujourd’hui reste assez mystérieuse aux chercheurs.
Dans cet environnement, la présence de ces bourdons n’étonnera pas, pas plus que celles de mouches, de moustiques et de la centaine d’espèces d’insectes que l’on y compte. En revanche, cela n’explique pas comment les insectes non-migrateurs peuvent survivre à l’hiver et aux températures avoisinant les -50°C ? Leurs habitats hivernaux et le parasitisme de certains peuvent expliquer une partie de leur résistance aux températures extrêmes, mais cela ne suffit pas. L’autre partie de l’explication doit résider dans leur biologie qui encore aujourd’hui reste assez mystérieuse aux chercheurs.
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